Dans le cadre de la Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, a lieu à l'UEVE (bâtiment Maupertuis, amphi 300) le 18 mars 2020 de 9h à 12h30 la 3ème journée mémoire : discriminations, racisme, antisémitisme et génocide(s).
Au programme :
- 9h : projection du documentaire La SNCF sous l’occupation, suivie à 10h15 d'un débat en présence de la réalisatrice Catherine Bernstein et de l'historien de la Résistance Laurent Douzon, animé par Olivier Le Cour Grandmaison et Yann Jurovics, enseignants de l'UEVE.
- 11h : témoignage de Jeanne Allaire, rescapée du génocide des Tutsi (1994), membre de l'association Ibuka ("Souviens-toi").
► Visitez du 17 mars au 8 avril 2020 l'exposition Rwanda, mémoire d'un génocide, à partir des textes et photographies de Michel Bührer.
► L'article Enseigner la Shoah : une mission impossible ? d'Olivier Le Cour Grandmaison dans The conversation introduit la manifestation. Retrouvez ses autres publications disponibles à la BU.
► Retrouvez dans les guides d'histoire et d'art, musique, spectacle une sélection de documents.
► Nous vous proposons un choix de bandes dessinées sur les génocides du XXe siècle.
Une représentation théâtrale dans un parking, c'est ce que vous propose le metteur en scène et comédien Jean-Pierre Becker le mardi 26 novembre de 12h30 à 14h , au parking du bâtiment 1ers cycles.
Cette pièce mise en scène par Jean-Pierre Becker et Louise Lévêque et interprétée par Jean-Pierre Becker est adaptée de Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France de Pierre Goldman. Le lieu choisi pour la représentation veut « incarner l’ambiance clandestine de la vie que Pierre Goldman a longtemps menée et... évoquer l’enfermement, l’isolement, la solitude, … que le spectateur ne puisse pas l’identifier, qu’il y soit un peu perdu, que les mots de ce grand texte soient également servis par une expérience étrange pour le spectateur ».
Retrouvez à la BU le texte original et une BD retraçant la vie de Pierre Goldman.
La littérature va-t-elle nous sauver dans cette crise mondiale ?
Certains pensent que les romanciers sont des visionnaires : des passages de Les yeux des ténèbres du romancier américain Dean Koontz circulent sur les réseaux sociaux pour le prouver. D’autres se plongent dans la lecture de La peste d'Albert Camus, redevenu un best-seller depuis un mois. Les épidémies dans la littérature ne sont toutefois pas l’apanage de l’époque moderne ; les tragédies grecques s’étaient emparées du sujet bien avant notre ère.
Depuis toujours, la littérature porte un regard sur le monde, objectif, allégorique, pessimiste ou encore ironique, mais toujours riche d’enseignements. Ainsi, qu’elle soit employée comme toile de fond à l’action d’un roman, ou qu’elle en soit le sujet, l’épidémie littéraire sert souvent de prétexte à une critique sociale ou politique. Retrouvez ci-dessous une sélection de quelques textes sur ce thème.
Pour une approche plus scientifique, consultez le guide de Biologie, Médecine.
Le guide des Sciences de l'éducation s'intéresse à la continuité pédagogique pendant le confinement.
Les conséquences économiques de la pandémie sont abordées dans le guide thématique correspondant.
Pour le point de vue des sciences sociales sur le Covid 19, voir le guide de Sociologie.
Brrrrr… Du 19 au 22 janvier, la bibliothèque participe à l’événement national des Nuits de la lecture sur le thème de la PEUR !
La littérature d'épouvante et le cinéma d'horreur veulent tous les deux susciter la peur chez le lecteur et le spectateur. Éveiller des sensations fortes, des émotions bouleversantes, sortir de l'ordinaire. Frissonner face à des mots sur le papier ou des images à l'écran est une vraie expérience fascinante. Le lecteur et le spectateur prennent plaisir à se changer les idées, à regarder des évènements qu’ils savent non réels. Sans oublier qu'à travers ces deux genres artistiques, il est possible d'affronter des moments difficiles de la réalité, confronter ses peurs afin de les surpasser.
Stephen King, maître de l'épouvante, s'amuse à susciter la peur avec le surnaturel qu'il trouve plus amusant : "J'aime ça les fantômes, les histoires qui font peur. Mais ce que je cherche toujours, c'est toucher le lecteur de façon profonde, nouer avec lui une intimité qui soit située au niveau des émotions" (Télérama, propos recueillis par Nathalie Crom et Cécile Mury, 08/12/20). Son premier souvenir relatif à la peur a été, dit-il, à l'enfance en regardant un film français, Les Diaboliques, d'Henri-Georges Clouzot, terrorisé par la scène où un homme est dans une baignoire, sous l'eau, comme mort, et soudain, il ouvre les yeux... Des yeux tout blancs…
Et vous, quel est votre pire souvenir relatif à la peur ?
Les bibliothécaires partagent leurs coups de cœur littéraires et cinématographiques autour du thème de la peur. Installez-vous au coin du feu pour vous raconter des histoires terrifiantes : on explore toutes les peurs !
Rendez-vous aussi dans les guides dédiés à l'Arts, Musique et Spectacle, à la Sociologie, à l'Histoire-Géographie, et aux sciences de l'éducation pour découvrir d'autres sélections.
La BD horrifique répond également à un besoin enfoui en chacun de nous : la recherche de sensations fortes ! Le 9e art explore magnifiquement bien le côté sombre de l'imaginaire et ne rate pas une occasion de nous faire peur !
L'édition 2020 du festival de la bande dessinée d'Angoulême se tient du 30 janvier au 2 février. Chaque année, de nombreuses expositions sont prévues, avec, entre autres, cette année, Catherine Meurisse, chemin de traverse, Dans la tête de Pierre Christin, Nicole Claveloux : quand Okapi rencontre métal hurlant...
Ci dessous, une sélection de bandes dessinées de ces auteurs mis à l'honneur lors de cette 47ème édition.
Le mercredi 21 février à 12h, au bâtiment des 1ers cycles (amphi audio), vous est proposée une lecture de L’Espèce humaine de Robert Antelme, par la metteure en scène Maylis Isabelle Bouffartigue de la compagnie "Monsieur, Madame" et l’acteur rwandais Diogène (Atome) Ntarindwa.
Elle est suivie d'un débat en présence de Olivier Le Cour Grandmaison, directeur du Master I et II "Coopération et Solidarité Internationale" à l’UEVE, et de l’équipe artistique.
Pour introduire cette représentation, Jenny Plocki, rescapée à 16 ans de la rafle du Vel’ d’Hiv, interviendra à 10 h pendant le cours d’Histoire des idées politiques de Olivier Le Cour Grandmaison
Chaque année, le 27 janvier, date d’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, est dédié à la Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité, à l’initiative des ministres de l’Éducation des États membres du Conseil de l’Europe, suivie par l’Organisation des Nations-Unies.
► La BU vous propose une sélection de bandes dessinées sur la Shoah et les génocides du XXe siècle.
► Retrouvez également les ouvrages et articles d'Olivier Le Cour Grandmaison disponibles à la BU.