Pour Alain Testart, toute réflexion en science débute par la subjectivité, mais ne peut s’y limiter. Les sciences sociales ne font pas exception : elles doivent "désubjectiviser leur objet" et développer, par le comparatisme, leurs capacités théoriques et explicatives.
La sociologie s’est attachée à décrire et expliquer la morale et les sentiments, avec un renouveau théorique et épistémologique ces dernières années. Cet ouvrage la montre, par exemple à travers les thèmes de la souffrance amoureuse, de la place des victimes dans la société, du rôle des émotions et des frontières symboliques dans le recrutement.
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Cet ouvrage explore la naissance des statistiques, leur construction sociale et les grands indicateurs utilisés dans le monde économique et social. Il analyse le pouvoir du chiffre au travers de la "gouvernance par les nombres".
Cet ouvrage présente des apports de J.-D. Reynaud (1926-2019), sociologue spécialiste du travail, des organisations et des relations professionnelles, comme ses travaux sur la théorie de la production et de l'usage des règles sociales. Il illustre aussi la renaissance de la sociologie française après la Seconde Guerre mondiale.
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Ces contributions examinent les vies conduites par des œuvres dans les sciences humaines, notamment l'anthropologie, l'ethnologie et la géographie. Ellent permettent de penser ensemble la vie et l'œuvre au-delà de l'anecdote ou de la vocation, à partir du travail de savants comme Pierre Bourdieu, Pierre Clastres ou Marcel Mauss.
L'auteur, spécialiste des sciences de l'information, propose des outils pratiques face aux risques du numérique, que sont la dégradation des repères identitaires, du lien au réel, la confusion des espaces intimes et publics et la banalisation de la violence. Il veut former et aider à lutter contre la cyberviolence dans le système éducatif ou de santé et dans la sphère familiale.
Cet ouvrage explore les nouvelles frontières du lobbying et leurs stratégies de manipulation. Des agences spécialisées visent le professeur de biologie de collège, le blogueur, le citoyen ordinaire, le youtubeur, le micro-influenceur qui relaient les messages de l'industrie concoctés par des officines de relations publiques, sans trop le savoir. Quelques intellectuels et scientifiques y participent sciemment.
Refusant les fausses promesses du "techno-solutionnisme vert", ce livre est une arme pour mener la reconquête collective de notre attention. Nourri par un travail de terrain, il propose une plongée dans les rouages de l'économie de l'attention ainsi que des propositions politiques concrètes. Ou comment faire de la déconnexion un pilier de la transition écologique à venir, au service d'une société conviviale et décroissante. (extrait de la 4ème de couv.)
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Ce livre offre une réflexion sur les relations entre les individus et la société. La part proéminente du collectif dans l'identité individuelle est démontrée par l'auteure à travers l'analyse de cinq dimensions de la présentation de soi : le nom, le corps, le sexe, la langue et la profession. Ces aspects, considérés de prime abord comme singuliers, seraient en réalité le produit de différents cadrages ou encadrements sociaux.
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"Des enfants surexposés des pays riches aux enfants exploités et massacrés du reste du monde (spécialement au Congo), le désastre environnemental et humain est effarant, dont les GAFA et consorts ont une lourde responsabilité. Il est urgent de refuser collectivement les écrans du capitalisme afin de préserver l’enfance et les enfants." (extrait de la 4e de couv.)
Sherry Turkle s'interroge sur l'impact de l'hyperconnexion sur notre vie privée, mais aussi sur nos émotions et nos relations interpersonnelles. Elle souligne une perte d'empathie, qui touche particulièrement les jeunes. Elle propose de se réapproprier la conversation, de se parler les yeux dans les yeux, avec ses amis, sa famille, ses collègues, pour renouer avec nous-mêmes, nos émotions, notre créativité et les pratiques démocratiques.
Cet ouvrage s'intéresse aux bio-objets (gamètes, embryons, cellules souches), à mi-chemin entre le biologique et l'artificiel. En quoi transforment-ils notre rapport au vivant ? Ce livre analyse les imaginaires scientifiques, les pratiques et les espoirs, ainsi que les tenants épistémologiques, industriels et éthiques.
En dévoilant l'envers des coulisses du travail du clic et en dissipant l'illusion de l'automation intelligente, Antonio Casilli fait apparaître la réalité du digital labor : l'exploitation des petites mains de l'intelligence "artificielle", ces myriades de tâcherons du clic soumis au management algorithmique de plateformes en passe de reconfigurer et de précariser le travail humain. (extrait de la 4ᵉ de couv.)
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À la suite d'une enquête de terrain sur la vie des ronds-points et les budgets de famille, Pierre Blavier s'attache à montrer ce que les Gilets jaunes nous ont appris de la société française. On croise ici de nombreuses personnes, jeunes et vieux, femmes et hommes, qui entrent dans le détail des difficultés rencontrées au jour le jour pour boucler les fins de mois et parvenir à vivre, en dépit de la multiplication de contraintes souvent vécues comme injustes. (extrait de la 4ème de couv.)
Télétravail, objets connectés, voitures autonomes, applications de rencontres, paiement sans contact, données personnelles livrées à qui accepte de payer ces data : quel sera l'impact de cette numérisation massive de nos activités quotidiennes ? À mi-chemin entre journalisme et narration littéraire, Marc Dugain et Christophe Labbé portent leur regard sur l'avancée inexorable de ces phénomènes. (extrait de la 4ᵉ de couv.)
Ces lettres ouvertes critiquent l'automatisation dans le travail et la vie courante. Elles s'adressent en particulier aux ingénieurs des véhicules autonomes et en robotique. On y trouve aussi la lettre de l'ingénieur N. Wiener adressée à W. Reuther en 1949 et un entretien avec O. Lefebvre, ancien roboticien démissionnaire.
La technologie a désormais envahi chaque aspect de la vie quotidienne. Proposant une analyse des logiques à l'oeuvre derrière la complexité de ses processus, l'auteur démonte des lieux communs, comme l'idée que le progrès technologique est imparable et émancipateur ou que l'accès à une surabondance d'informations est toujours bénéfique. (résumé Electre)
L'humanité n'est pas vouée à s'adapter, résignée, à l'implacable règne des machines. La course à la puissance a toujours fait face à de profondes remises en cause. Les textes réunis ici s'appuient sur la mémoire de ces résistances pour nourrir la réflexion actuelle autour de la nécessaire décroissance. (extrait du résumé de l'éditeur)
À partir d'une enquête, ce livre analyse les nouvelles règles de vie et conséquences du confinement du printemps 2020. Durant quatre semaines, plus de 16 000 personnes ont accepté de répondre à un questionnaire, et 4 000 d'entre elles ont raconté les manières dont elles ont vécu et ressenti ce moment : leurs cadres de vie et leurs conditions de travail, leurs réactions et leurs sentiments.
L'écoféminisme rejette l'oppression des femmes et la destruction de la nature. Ce livre présente la diversité de ses théories : critique du capitalisme et de la technoscience, redécouverte des sagesses et savoir-faire traditionnels, réappropriation par les femmes de leur corps, rapport intime au cosmos... Il relève aussi les ambiguïtés de courant où se croisent des occidentaux à la recherche d'alternatives, des ONG, des femmes et de communautés des pays du Sud.
"Le texte que l'on va lire permet de donner une assise solide à ce qui pourrait n'apparaître que comme des affirmations sans fondement. Il apporte la preuve scientifique que la crise sanitaire a révélé et exacerbé des inégalités sociales trop souvent invisibilisées. Il constitue un travail de première importance qui fera sans aucun doute date, comme la publication de La misère du monde de Pierre Bourdieu en 1993 avait fait date, en révélant au public les fractures à l'œuvre dans la société française". Dominique Méda
Des outils pour comprendre le sens des principaux mouvements sociaux récents. Afin de décrypter les ressorts de la société française, l'auteur s'appuie sur la perception que les Français se font de leur situation personnelle et dégage quatre types d'épreuves : l'injustice, le mépris, la discrimination et l'incertitude. Suivi de 4 textes de G. Origgi, N. Duvoux, E. Fureix et A. Adler. (résumé Electre)
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Céline Bessière et Sibylle Gollac enquêtent sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et des héritages, avec le concours des professions du droit. Des mères isolées du mouvement des Gilets jaunes au divorce de Jeff et MacKenzie Bezos, des transmissions de petites entreprises à l'héritage de Johnny Hallyday, les mécanismes de contrôle et de distribution du capital varient selon les classes sociales, mais aboutissent toujours à la dépossession des femmes. Ce livre analyse ainsi comment la société de classes se reproduit grâce à l'appropriation masculine du capital. (extrait de la 4ᵉ de couv.)
S’appuyant sur une enquête de terrain menée depuis 2009, cet ouvrage dresse un portrait fin des trajectoires migratoires et politiques des populations chinoises en France, ainsi que des mobilisations antiracistes qui ont émergé dans la jeune génération. (extrait de la 4e de couv.)
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Cet ouvrage repense l’analyse des classes sociales dans le nouveau contexte de la mondialisation. Il s'interroge sur la recomposition des rapports sociaux, l’ascension d’une nouvelle classe dominante mondiale, l’internationalisation des classes supérieures, l’accès des autres classes à l’espace mondial, les réseaux transnationaux d’entraide et de solidarité, l'articulation entre mobilité géographique et sociale. Il éclaire la reconfiguration des hiérarchies de classes, de genre et d’origine, dans la mondialisation.
Au cœur des politiques radicales, le corps notamment le corps féminin, est un terrain de confrontation avec l’État et un vecteur de pratiques sociales transformatrices. Il est indicateur de la crise de reproduction résultant du tournant néolibéral du capitalisme. L'auteure, militante féministe, contextualise cette évolution au fil de la transformation capitaliste du corps en machine à travailler. (résumé Electre)
Réflexion critique sur le rôle, central et ambigu, des classes moyennes dans les démocraties capitalistes occidentales. Elle invite les démocrates, et singulièrement ceux de gauche, à s'interroger sur leur adhésion, consciente ou non, à un ordre social qu'en principe ils combattent. (résumé Electre)
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L'auteure décrypte les raisons historiques pour lesquelles le rire a longtemps été interdit aux femmes et montre comment les femmes se sont peu à peu emparées du pouvoir de faire rire. Elle part des règles de savoir-vivre dans l'Antiquité pour arriver aux one-women-shows actuels.
Rose-Marie Lagrave propose une enquête autobiographique. À partir de son parcours de sociologue et féministe, elle remet en cause les discours dominants sur la méritocratie et l'ascenseur social. Elle retrace sa migration sociale de fille de famille nombreuse rurale, devenue directrice d’études à l’EHESS, relate ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, ses rencontres. Elle invite à imaginer de nouvelles formes d’émancipation par la socioanalyse, à se ressaisir et à acquérir un pouvoir d’agir pour critiquer et transgresser les hiérarchies sociales.
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En s’appuyant sur une enquête immersive de plusieurs années, ce livre lève le voile sur les relations quotidiennes entre ceux qui servent et ceux qui sont servis. Ce faisant, il éclaire les ressorts d’une cohabitation socialement improbable, faite de domination et de résistances. Elle-même prise dans ces relations, en travaillant un temps comme domestique, Alizée Delpierre montre comment une certaine "exploitation dorée" peut faire rêver des femmes et des hommes qui y voient une réelle opportunité d’ascension sociale. Du côté des grandes fortunes, déléguer toutes les tâches ingrates demeure essentiel pour consolider leur pouvoir et jouir à plein de leur capital. (extrait de la 4ᵉ de couv.)
Intime et théorique, livre d'histoire et autobiographie, Le Temps des féminismes met en perspective tous les clivages du féminisme contemporain, avec la générosité et la distance d'historienne de Michelle Perrot. (extrait de la 4ème de couv.)
Tënk, base multimédia de documentaires d'auteurs
Sur la proposition des enseignants de sociologie filmique, la BU s'est abonnée à la plateforme Tënk.
Cette plateforme propose des documentaires d’auteurs sélectionnés par une équipe de professionnels, soit une soixantaine de films documentaires sur un principe de programmation tournante : les films sont disponibles deux mois puis disparaissent du catalogue.
Les comptes d'accès sont créés individuellement par la bibliothèque sur demande, à partir du formulaire suivant.
"À partir de l'exploitation d'enquêtes électorales couvrant de manière inédite les cinq continents, l'ouvrage étudie le lien entre les comportements de vote et les principales caractéristiques des électeurs telles que le revenu, le diplôme, le genre ou l'identité ethno-religieuse. Cette analyse permet de comprendre comment les mouvements politiques sont amenés à coaliser des intérêts et identités multiples dans les démocraties contemporaines. Une telle perspective historique et mondiale s'avère indispensable pour mieux appréhender l'avenir de la démocratie au XXIe siècle." (extrait de la 4e de couv.)
"Achille Mbembe interroge la manière dont les formations sociales issues de la colonisation s’efforcèrent, alors que les politiques néolibérales d’austérité accentuaient leur crise de légitimité, de forger un style de commandement hybride et baroque, marqué par la prédation des corps, une violence carnavalesque et une relation symbiotique entre dominants et dominés. À ces formations et à ce style de commandement, il donne le nom de postcolonie." (extrait de la 4e de couv.)
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À partir d’immersions dans trois organisations (Front National, Union pour un Mouvement Populaire et Jeunes Communistes), l’ouvrage se demande comment les partis participent à la démobilisation des plus modestes. Les militants des classes populaires rencontrés se heurtent à des dispositifs élitistes, qui les empêchent d’accéder aux responsabilités. L’enquête éclaire leurs parcours, leurs doutes, leurs pratiques et leurs lectures sélectives des programmes.
L'auteure dénonce la revente des données personnelles par des entreprises telles que Facebook ou Google. Elle analyse l'évolution de ce phénomène qui ne suscite pas de régulation politique et alerte sur les menaces qu'il représente sur la démocratie et le libre arbitre des citoyens. (résumé Electre)
Pour comprendre le consumérisme et la surconsommation, l'auteure s'intéresse à des objets du quotidien : gobelets, vitrines, mouchoirs, smartphones, déodorants. Elle montre que le consumérisme est aussi une affaire de production et de conception.
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Dans une approche pluridisciplinaire mêlant histoire, sociologie, économie et philosophie, l'auteur analyse l'influence du marketing sur les sociétés contemporaines. Selon lui, ces techniques commerciales, devenues un rouage essentiel du capitalisme au cours du XXe siècle, se sont imposées à toutes les échelles de la vie humaine. (résumé Electre)
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Ce livre analyse les évolutions passées et actuelles du travail avec le numérique, ainsi que les différentes facettes de la transformation numérique au travail (évolution des métiers, inégalités, collaboration). Il insiste sur les changements multiformes engendrés par le numérique et sur le rôle des acteurs et des contextes socio-organisationnels.
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Le livre retrace les trois âges du capitalisme, de la fin du XVIIe siècle à nos jours. Il se demande comment la satisfaction des actionnaires est devenue une valeur dominante, si l'ubérisation est un retour au XIXe siècle, en quoi le commerce d'esclaves a contribué à la naissance du capitalisme, si une finance chrétienne ou musulmane est possible, comment ont été conquis les droits associés au salariat. Il explique aussi qu'il n'y a pas vraiment eu de révolution industrielle, que la crise financière de 2008 diffère de celle de 1929, que les mouvements de consommation de 1900 ressemblent à ceux d'aujourd'hui.
À travers l'étude de luttes et de récits de vie de femmes à travers le monde, les deux sociologues féministes invitent à adopter une perspective de subsistance, autrement dit à emprunter le point de vue de celles qui assurent la reproduction de la vie. Plutôt que d'être associée à la misère, la subsistance apparaît comme la condition de l'autonomie et une perspective pour sortir du capitalisme. (résumé Electre)
Sociologie de la culture, des sciences et techniques
Stefano Boni réactualise les analyses d'Ellul, Anders, Illich ou Latouche, pour révéler le prix à payer de l'expansion du confort moderne : affaiblissement de nos capacités cognitives et sensorielles, perte d'autonomie au profit de dispositifs technologiques, renforcement de l'individualisme, appauvrissement et instrumentalisation des relations sociales, mise à distance de la nature et destruction des écosystèmes. (extrait de la 4ème de couv.)
Réflexions sur les liens entre société industrielle et environnement. Les contributeurs s'interrogent sur les nouvelles technologies et leurs conséquences environnementales, humaines, culturelles et politiques ainsi que leur rôle dans les rapports ville-campagne. (résumé Electre)
Ce livre s'intéresse à l'idée de civilisation et à son utilisation par les classes dominantes pour défendre leur statut. S'appuyant sur sa connaissance des sociétés "primitives", l'anthropologue montre le rôle des classes sociales, du capitalisme, du sexisme et du racisme dans la formation des sociétés "civilisées".
Mêlant allègrement l'enquête, le récit, le jeu de pistes et le recueil de témoignages, cette remontée aux sources des inégalités dentaires nous mènera des dentistes orfèvres du néolithique aux arracheurs de dents des centres low cost, de l'inventeur du dentier en porcelaine à l'industrie du sourire hollywoodien. S'y dévoileront les formes de violences sociales dont nos dents sont la cible, des plus brutales au plus sournoises, mais aussi quelques moyens de s'en défendre." (extrait de la 4ème de couv.).
Afin de comprendre la fragilité de l'action collection dans les quartiers populaires, ce livre analyse les pratiques des pouvoirs publics qui y contribuent. À partir d’enquêtes, il étudie la démobilisation des habitants, à qui on laisse peu de place dans la maîtrise de leur destin.
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Gilles Pinson présente comment le néolibéralisme transforme les villes, et en fait le théâtre des inégalités et des exclusions : gentrification, envol immobilier, rejet des populations précaires, marketing urbain, grands projets d'aménagement, labels et grands événements, etc.
Partant de l'histoire des luttes et face au défi du réchauffement climatique, Andreas Malm interroge la non-violence et le respect de la propriété privée dans le mouvement pour le climat. Il souligne que la violence comporte des inconvénients, mais qu'il faut apprendre à lutter dans un monde en feu.
Une enquête de plusieurs années visant à montrer les dérives dans les Ehpad et les cliniques du groupe Orpea, leader de la gestion des maisons de retraite, des scandales à la maltraitance en passant par les fraudes. A travers des témoignages et des documents inédits, elle met au jour la maltraitance envers les résidents et les salariés ou encore la dilapidation des fonds publics. (résumé Electre)
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Pour comprendre la sécurité sociale et sa place dans la vie quotidienne et économique, ses origines et ses évolutions depuis 1945 sont analysées, ainsi que ses mécanismes, son organisation et ses défis.
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En s'appuyant sur diverses traditions théoriques telles que l'écologie, le marxisme ou le féminisme, l'auteur étudie les crises qui rythment le début du XXIe siècle et invite à repenser les liens entre l'homme et la nature. (résumé Electre)
Cet ouvrage étudie les solutions économiques envisagées sous la bannière de la transition écologique pour préserver le capitalisme industriel en marchandisant la nature. Il critique aussi la logique extractiviste et l'élargissement du droit de la propriété intellectuelle à tout le vivant, ainsi que la privatisation de l'ensemble de la chaîne alimentaire.
L'utilisation actuelle des nouvelles technologies dans le monde recompose d'anciennes servitudes telles que la surveillance généralisée ou le brouillage entre l'économique et le politique. Pour défendre sa thèse, l'auteur met en avant cinq paradoxes de la Silicon Valley et retrace les usages contemporains du concept de féodalisme chez des penseurs comme Habermas, Supiot ou Graeber. (résumé Electre)
Dans les collections d'histoire et de sciences politiques
Cote : 320.1 THO con (collections de sciences politiques, 1er étage)
ISBN: 9791097331245
Cet essai veut rappeler que, "comme instance politique surplombant la société, l’État est toujours le garant d’une domination de classe". "Tout mouvement émancipateur conséquent ne saurait écarter de ses objectifs une dissolution à terme de l’État pour une réappropriation de la politique par le plus grand nombre". (extraits de la 4ᵉ de couv.)
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Les auteurs retracent l’histoire de l’État occidental moderne, depuis le Moyen Age jusqu’à l'époque actuelle. Ils dévoilent combien sa domination sur la société et les individus est de l’ordre de la croyance. Pour affronter les enjeux globaux actuels, ils soulignent la nécessité de sortir de la souveraineté étatique et de son irresponsabilité politique vers "un au-delà de la souveraineté étatique".
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L'auteur analyse la confusion actuelle qui fait du républicanisme une idéologie réactionnaire, nationaliste, intolérante, antireligieuse, antidémocratique et antilibérale et son utilisation par des forces antirépublicaines. Il propose de redonner à la philosophie républicaine son véritable sens.
"1/ Le capitalisme met en péril l'espèce humaine. 2/ En 40 ans de néolibéralisme, l'espace social-démocrate où se négociaient des « aménagements » dans le capitalisme a été fermé : ne reste plus que l'alternative de l'aggravation ou du renversement. 3/ Il ne faut pas douter que la minorité qui en tire avantage soit prête à tout pour se maintenir. 4/ Sortir du capitalisme a un nom : communisme. Mais sortir du capitalisme demeure un impensable tant que le communisme demeure un infigurable. Car le communisme ne peut pas être désirable seulement de ce que le capitalisme devient odieux. Il doit l'être pour lui-même. Or, pour l'être, il doit se donner à voir, à imaginer : bref se donner des figures." (extrait de la 4ème de couv.)
Ce livre retrace l’histoire de la notion de race et de ses débats entre 1820 et 1930. La race a fait l’objet d’usages scientifiques et politiques pendant la Troisième République. La culture raciale inégalitaire et hiérarchisante dans la France du XIXe et du début du XXe siècle est ici étudiée.
Inquiet des conséquences de l'arrestation de F.G. Powers en URSS, en pleine guerre froide, le philosophe lui adresse une lettre en 1960 évoquant le risque de guerre nucléaire. Ce message resté sans réponse est suivi d'une seconde lettre, dans laquelle il explique au pilote américain comment il est devenu le rouage d'un système inhumain et dénonce la toute-puissance de la technique. (résumé Electre)
Une analyse de la pensée de John Dewey (1859-1952). L'auteur examine ses réflexions sur le travail qui est thématisé comme une fonction biologique dans une perspective évolutionniste, pensé comme un métier d'un point de vue sociologique et psychologique. En politique, le travail est un enjeu majeur dans le cadre d'une démocratie qui implique alors une démocratisation des lieux de travail. (résumé Electre)
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Cet ouvrage est consacré à l'œuvre et à la pratique filmique de Jean Rouch, cinéaste ethnographe, figure de proue du cinéma français des années 1950 et 1960 : ses années formation et de maturité, les influences des anthropologues, comme Marcel Mauss, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen, et celle du surréalisme.
Près d'une décennie après son enquête dans un grand commissariat de la région parisienne et sa BAC (brigade anti-criminalité), l'anthropologue Didier Fassin, avec Jake Raynal et Frédéric Debomy, revient avec une enquête ethno-graphique sur l'ordinaire des patrouilles. Il s'interroge sur les pratiques policières entre protection de l'ordre public et de l'ordre social.
L’auteure analyse les répercussions du mouvement #MeToo qui a révélé un changement radical dans notre rapport aux œuvres. À travers les affaires Chénier et Matzneff, elle étudie la complexité des justifications de ce nouveau mode de jugement esthétique. Elle milite pour une littérature qui n’agit pas à la lettre mais pour une lecture libératrice.
"Publiée en... 1909, cette stupéfiante anticipation écrite par le grand auteur britannique E. M. Forster (1871-1970) dépeint une société dans laquelle tous les besoins sont satisfaits par une machine omnipotente. Dans leur désir de confort total, leur obsession de se maintenir à distance des autres et du monde physique, et après avoir exploité les richesses de la nature, les humains s'en remettent donc à la seule technique, devenue leur idole." (extrait de la 4ᵉ de couv.)